Malgré son climat extrême, la péninsule arabique abrite une énorme diversité animale. En raison de l’influence de l’Afrique à l’ouest et de l’Asie à l’est, un écosystème unique s’est mis en place ici. Oman se prête à merveille à l’observation de la nature de par son accessibilité, la diversité des habitats et la proximité de la mer. Vivez avec nous un voyage ornithologique à Oman unique. Découvrez des espèces de rêve telles que l’aigle de Verreaux, le colombar waalia ou l’hypocolius gris. Nous tenterons également d’observer la chouette d’Oman, récemment découverte. Tout cela sous un soleil radieux, des paysages éblouissants et la mer d’Arabie aux couleurs émeraude.
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Nous commençons ce voyage ornithologique à Oman dans sa capitale : Mascate. Il existe déjà de nombreuses zones riches en oiseaux dans et autour de la ville. Le premier jour, juste à côté de notre confortable hôtel, nous pouvons rencontrer les premières spécialités de la célèbre zone humide d’Al Ansab. Ensuite, nous nous dirigerons vers l’île de Ras As Sawadi où vous pourrez observer de nombreux oiseaux d’eau. La diversité de sternes, goélands et limicoles ets impressionnante. Ensuite, nous prenons la route des montagnes d’Al Hadjar, où nous nous émerveillons devant les espèces de montagne. Notre objectif principal est de trouver la chouette d’Oman, une espèce récemment découverte, peuplant les oueds montagneux reculés.
Notre prochaine étape sera sans aucun doute l’un des moments forts de ce voyage : Barr Al Hikman. Cette péninsule sablonneuse de 30km sur 30 est entourée de zones inondables. Nous y passerons 2 jours complets. Jusqu’à un demi-million de limicoles et d’oiseaux aquatiques, comprenant 42 espèces, peuvent être observés ici ! Le drôme ardéole est sans aucun doute l’une des spécialités locales et l’un des moments forts du voyage.
Ici, nous avons également de bonnes chances de découvrir des espèces emblématiques telles que les gravelots mongols et de Leschenault, parmi les dizaines de miliers de grands gravelots ou de bécasseaux minute, variable, falcinelle ou cocorli, de nombreux chevaliers, des barges rousses, des pluviers argenté et fauve, etc. Avec un peu de chance le bécasseau de l’Anadyr peut également se laisser observer ici.
Tous ces limicoles hivernent sur la côte et se déplacent par conséquent en fonction des marées. Nous adaptons donc ici notre programme en fonction de l’heure des marées et de la position du soleil. Comptez sur l’organisation de notre guide Noé Terorde pour gérer cela parfaitement.
Ensuite, nous entrons vraiment dans le désert. Nous traversons des paysages arides impressionnants et variés en nous dirigeant vers Salalah. Nous visiterons plusieurs oasis, jardins et établissements agricoles. Les oasis vertes et luxuriantes, dans cet environnement aride, attirent de nombreux oiseaux et passereaux particuliers. À peu près tout est possible : de la petite fauvette de ménetrie à l’engoulevent d’Egypte, en passant par le guêpier de Perse, ainsi que les espèces typiques du désert comme le courvite isabelle, le sirli du désert ou encore les gangas. Qui sait, peut-être trouverons-nous aussi l’alouette de Dunn ?!
Le dernier jour dans le désert nous faisons un détour par un endroit où l’hypocolius gris hiverne depuis plusieurs années maintenant, l’un des oiseaux emblématiques du désert et un véritable « must see » ! Heureusement, nous avons de bonnes chances à cet endroit fiable. Normalement, nous aurons l’occasion d’observer des souimangas du Nil et les premiers traquets à queue noire.
Cela peut sembler étrange, mais le sud d’Oman est la zone avec le plus de précipitations. Cette région de Dhofar bénéficie des moussons en provenance de l’océan Indien entre juin et septembre. La pluie assure non seulement une végétation riche, mais également la faune exceptionnelle qui va avec. Depuis notre quartier général magnifiquement (avec piscine et vue sur la mer d’Oman), nous explorons les vastes environs de Salalah. Nous visitons plusieurs parcs et de magnifiques khawrs, ces lagunes côtières typiques. Ici, les photographes s’en donneront à coeur joie et les amoureux de nature n’auront que l’embarras du choix.
Nous recherchons les spécialités de la péninsule arabique telles que le serin du Yémen, la perdrix à tête noire, le traquet d’Arabie et le grand verdier d’Arabie. Des espèces telles que le colombar waalia, le tchitrec d’Afrique (African Paradise Flycatcher) et l’aigle de Verreaux sont également possibles dans les environs.
Nous visitons également une décharge (si si !) à proximité (soumise à autorisation). C’est la Mecque des rapaces hivernants avec des centaines d’aigles des steppes, ainsi que quelques aigles criards et impériaux ! Nous avons aussi une chance de croiser la timitde bondrée orientale ici. Une sortie pélagique en bateau est également au programme, durant laquelle nous visons le pétrel de Jouanin, le puffin persique et le fou masqué.
En plus des oiseaux, nous gardons toujours un œil sur les libellules et les papillons tels que Paragomphus sinaiticus ou le splendide petit monarque.
Vol pour Mascate depuis Bruxelles/Paris (ou autre en fonction de vos souhaits). Nuit dans un hôtel confortable à Mascate.
Nous apprenons à connaître l’avifaune locale à Mascate et visitons la lagune d’Al Ansab et le parc d’Al Qurm.
Al Ansab est une zone avec de nombreux étangs à la végétation luxuriante, qui attirent beaucoup d’oiseaux dans un climat désertique : idéal pour commencer ! Attendez-vous à beaucoup d’oiseaux d’eau ainsi que de nombreux passereaux. Si tout se passe bien, nous y croiserons les premiers aigles criards du voyage.
Dans le parc municipal d’Al Qurm, nous observons des espèces telles que le bulbul à oreillons blancs, le vanneau indien et les premiers oiseaux de mer tels que le goéland de Hemprich. Si le timing le permet, nous visitons une décharge à proximité, qui attire un grand nombre de percnoptères d’Egypte ainsi que quelques aigles des steppes. Nous avons également une chance d’observer l’aigle criard et impérial.
Si le temps le permet, nous irons observer les oiseaux près de Mascate, au golf de Wave. Nous visitons également Ras al Sawadi. Cette péninsule est un endroit idéal pour observer les oiseaux avec de nombreux limicoles et sternes, le cratérope écaillé et aussi une bonne chance d’apercevoir le sublime phaéton à bec rouge.
Après une dernière sortie matinale, nous prenons la route des magnifiques montagnes Al Hajar au sud de Mascate.
Après nous être installés dans notre hôtel, nous effectuons une première sortie nocturne à la recherche de la chouette d’Oman et du petit-duc de Bruce.
Nous explorons le versant sud des monts Al Hajar et recherchons la chouette d’Oman dans certains oueds, en plus d’espèces typiques telles que les traquet de Hume et de Perse, le pouillot modeste, le dromoïque vif-argent, la fauvette de Ménétries et le bruant striolé.
Dans un décor de hautes falaises impressionnantes, nous recherchons le vautour oricou, la perdrix de Hey, le pipit à long bec et avec un peu de chance le petit-duc de Bruce.
Nuit à Niswa.
Nous observerons les oiseaux dans les montagnes d’Al Hadjar le matin. Dans l’après-midi, nous prenons la route d’Al Hadjar à Bar al Hikman.
Aujourd’hui nous allons découvrir Barr Al Hikman. Nous visitons des zones humides le long des côtes ouest et est de la péninsule. Attendez-vous à un grand nombre d’échassiers de nombreuses espèces, y compris de nombreux pluviers de Mongolie et de Leschenault ainsi que plusieurs espèces de bécasseaux. Espérons que nous croiserons le bécasseau de l’Anadyr, un grand bécasseau du nord-est de la Sibérie qui a sa zone d’hivernage la plus occidentale ici. La région compte également de nombreux goélands et sternes, et il y a toujours une chance d’oiseaux migrateurs tels que des traquets, des pies-grièches et de nombreuses fauvettes.
Nous quittons Barr Al Hikman et conduisons vers le sud le long de la côte en direction d’Ad Duqm. En chemin, nous nous arrêtons à un petit point d’eau où les gangas viendront, espérons-le, boire ce jour-là. Les gangas à ventre brun, tacheté et couronné font partie des possibilités. Plus loin dans Ad Duqm nous nous arrêtons brièvement pour chercher des limicoles, quelques flamants roses et peut-être les premiers cormorans de Socotra du voyage. Après Ad Duqm, nous nous dirigeons vers l’intérieur des terres à travers le désert. Peu d’oiseaux peuvent être vus le long du chemin, à l’exception du sirli du désert ou d’un corbeau brun. Cela peut changer du tout au tout lorsque nous nous arrêtons à la gare routière d’Al Ghaftain. La végétation et la présence d’eau ici peuvent être un aimant pour les oiseaux migrateurs. Une belle introduction à notre hôtel pour la nuit suivante, Al Ghaftain Resthouse. Le jardin luxuriant qui entoure cette gare routière dans le désert est un point d’intérêt presque garanti pour les oiseaux migrateurs. Attendez-vous à des fauvettes, des traquets, des pies-grièches et pratiquement n’importe quoi.
Le matin nous prenons le temps de peigner le jardin autour de l’hôtel. Si tout se passe bien, cela donnera beaucoup d’observations sur une très petite distance. Nous visitons également l’oasis à quelques kilomètres d’Al Ghaftain. En raison de l’abondance d’oiseaux migrateurs, il ne sera pas facile de quitter cet endroit et de l’échanger contre le désert « vide », mais cela doit être fait si nous voulons avoir une chance d’observer des espèces emblématiques du désert telles que le courvite isabelle, la moinelette à front blanc, l’ammomane élégante ou l’alouette de dunn.
Nous roulons ensuite vers le sud pour visiter certaines des fermes du désert, Dawkah et Al Beed. Les champs irrigués circulaires avec quelques rangées de palmiers sont visuellement peu attrayants, mais un grand nombre d’oiseaux migrateurs peuvent être vus ici. En novembre, dans un endroit avec eau et point d’ombre dans le désert : tout est possible ! Nous passerons la nuit dans la ville désertique de Thumrait.
De Thumrait, nous nous dirigeons vers l’ouest en direction de la frontière avec le Yémen. La végétation autour du village de Mudayy est actuellement le meilleur endroit à Oman pour l’hypocolius gris, une espèce de rêve pour tout participant. De plus, on trouve ici des espèces qui sont difficiles à voir ailleurs, comme la tourterelle rieuse ou le souimanga du Nil.
Ensuite, nous visitons un superbe site d’observation des oiseaux, Al Mazayunah. Une station d’épuration d’eau dans le désert : ce sera à nouveau un régal pour les oiseaux migrateurs. S’il y a assez de temps, nous roulons dans l’après-midi à travers les belles montagnes de Jabal Al Qamar en direction de Salalah, avec un arrêt au lagon d’Al Mughsayl, un très bon endroit pour les oiseaux d’eau.
Nuit à Salalah.
Nous explorons la région de Salalah. Nous visitons entre autre East Khawr, réalisons une excursion pélagique en bateau à Mirbat et nous rendons à Ayn Sahnawt, Wadi Darbat, Jabal Hawkab, Tawi Atayr, Raysut, Al Mughsayl, Ayn Hamran, Ayn Razat et Khawr Rawri.
Nuitées en bord de mer dans un hôtel confortable avec piscine à Salalah.
En ce jour, nous prévoyons une sortie en bateau au départ de Mirbat – observations pélagiques.
Nous découvrons la riche faune d’oiseaux marins au large des côtes, avec des espèces telles que le pétrel de Jouanin, le puffin persique et le fou masqué. Nous avons également de bonnes chances de voir des dauphins lors de cette sortie.
De nombreuses spécialités peuvent être vues dans et autour de Salalah : la chouette de Butler, le grand-verdier d’Arabie, l’aigle de Verreaux, le serin du Yémen, etc. voyage!
Nos guides connaissent les meilleurs emplacements pour chacun de ceux-ci et bien d’autres surprises, alors préparez-vous pour de nombreux moments forts de ce voyage !
Nous devons malheureusement prendre notre vol retour vers Bruxelles/Paris (ou autre). Normalement, nous arrivons à la maison le 16/11.