08 avril 2019

Rapport de voyage : STARLING dans le Néguev

Au printemps 2019, c’est avec beaucoup d’excitation qu’un petit groupe STARLING a pris la direction du Moyen-Orient ! C’est plus particulièrement dans le désert du Néguev, situé dans le sud d’Israël, que nous avons posé nos valises. Cette région, bien connue pour accueillir des migrations exceptionnelles, est survolée chaque printemps par plus d’un million de rapaces ! Ceci était déjà une bonne raison pour visiter les environs d’Eilat.

Pourquoi tous ces oiseaux passent-ils au-dessus d’Eilat ?

La géographie de la zone en fait un véritable goulot migratoire, notamment pour les rapaces migrateurs remontant d’Afrique vers l’Europe du Nord ainsi que l’Asie. En effet, après la traversée du Sahara, ces oiseaux vont longer la côte du golf d’Aqaba pour finalement arriver au-dessus d’Eilat, où ils se concentreront encore plus en raison de la présence de montagnes. En ce qui concerne les passereaux, Eilat est l’une des premières oasis verte après des milliers de kilomètres de désert. Autant dire que lorsqu’ils migrent au-dessus d’Eilat, nombreux sont les oiseaux qui y font halte pour se ravitailler !

Notre groupe STARLING fait ses premiers pas dans le désert du Néguev...
Notre groupe STARLING fait ses premiers pas dans le désert du Néguev… © Noé Terorde

Nous voici partis ! Depuis 2017, une nouvelle ligne aérienne permet de relier directement Charleroi à Ovda (à 30 minutes d’Eilat).

Toutes les images sur notre site web sont le fruit d'un travail personnel et ont été réalisées par nos participants et guides. Ainsi, ce que vous voyez donne une image réaliste de ce que vous pouvez voir, vivre et photographier lors de nos voyages.

Dimanche 17 mars 2019

Nous atterrissons donc sur la piste de Ovda. Et le premier oiseau observé est l’hirondelle du désert qui tourne autour de la piste ! Ensuite, direction des contrôles douaniers, mais ceux-ci sont très rapides à l’arrivée, si bien que 45 minutes plus tard, nous sommes déposés devant l’hôtel. Nous sommes tous fatigués par le voyage, suite au départ plus que matinal. Mais comment résister à ce beau soleil et à la température agréable qui règne sur Eilat ?! Ni une, ni deux, nous emportons nos jumelles, une longue-vue et entamons une marche dans les environs de l’hôtel. Les premiers bulbuls d’arabie, traquets à queue noire et corbeaux familiers ne tardent pas à se laisser repérer. Le chant de la tourterelle maillée nous accompagne en permanence, ce qui est plutôt dépaysant.

Le bulbul d'Arabie est omniprésent, c'est l'un des premiers oiseaux observés en sortant de l'hôtel
Le bulbul d’Arabie est omniprésent, c’est l’un des premiers oiseaux observés en sortant de l’hôtel © Noé Terorde

Ensuite, nous prenons la direction du bureau de location de voitures, où nous récupérons notre Citroën Jumpy. Première étape : North Beach. En cette première soirée sur place, l’activité migratoire semble calme, mais le petit canal joignant North Beach à la station de désalinisation est plutôt productif ! Nous pouvons y observer le bécasseau de Temminck ainsi que le chevalier sylvain en compagnie de nombreux autres limicoles.

Lundi 18 mars 2019

Pour commencer la journée, nous visitons le birding center d’Eilat (IBRCE). Il s’agit d’un parc très vert offrant une abondance de nourriture à tous les passereaux affamés qui arrivent en migration. Le directeur du centre, Noam Weiss, y mène de sérieuses études ornithologiques, notamment par le biais du baguage. Nous y sommes très bien accueillis, puisque ce dernier nous montre directement un rossignol philomèle ainsi que d’autres espèces qu’ils viennent de retirer des filets de baguage. Dans le parc, nous réalisons de nombreuses observations. Les oiseaux qui retiendront particulièrement notre attention sont : la prinia gracile, le cormoran pygmée, l’hirondelle rousseline, la gorgebleue à miroir et la sterne hansel.

Sur les plans d’eau alentours, nous ajoutons de nombreux limicoles à notre liste, avec une panoplie de bécasseaux minutes et variables, quelques gravelots à collier interrompu, un chevalier stagnatile et de nombreux vanneaux éperonnés qui, bien que communs dans la région, ne cessent de nous émerveiller ! Finalement, la matinée se clôture par une cerise sur le gâteau lorsqu’une jeune bondrée orientale survole calmement notre minibus. Chacun a le temps de descendre, d’installer sa longue-vue et de réaliser quelques photos. Déjà un moment fort !

Bondrée orientale cerclant avec une buse des steppes
Bondrée orientale cerclant avec une buse des steppes © Noé Terorde

La suite du programme est consacrée à l’observation des rapaces. Nous visitons les postes de comptage « Low Mountains Station » et « High Mountain Station ». Le vent assez fort soufflant du nord pousse visiblement les rapaces à couper par-dessus le golf d’Aqaba en direction de la Jordanie. Nous aurons tout de même la chance d’observer de nombreuses buses des steppes accompagnées par quelques aigles des steppes et un aigle botté. Le corbeau brun et la perdrix de Hey nous gratifient de superbes vues.

Pour terminer la journée, nous visitons les bien connus étangs du KM20 et KM19. Quelques canards et limicoles y sont observés, mais nous retiendront surtout notre première famille de cratéropes écaillés ainsi qu’un superbe mâle de bergeronnette citrine en plumage nuptial. Finalement, un groupe de laridés composé de quelques goélands bruns de la Baltique (ssp. fuscus) et de 4 goélands d’Arménie, clôture cette première journée de terrain.

Mardi 19 mars 2019

Nous partons cette fois de bonne heure, afin d’arriver dans les plaines de Ovda le plus tôt possible. Là, nous espérons observer quelques traquets et alouettes, et nous serons servis ! Par chance, il avait plu dans le désert une dizaine de jours avant notre arrivée… La plaine était verte, et des milliers de chenilles s’y promenaient. Nous avons pu constater que cela ravissait les estomacs de nombreux oiseaux ! Après un premier point d’observation, nous entamons une promenade dans la plaine. Quelques traquets isabelle et motteux se présentent à nous pour une étude comparative, ensuite le traquet deuil et même un rapide passage en vol d’un mâle de traquet à capuchon. Un peu plus loin une fauvette orphéane joue la timide dans un buisson, mais nous arriverons finalement à la mettre dans la longue-vue pour tout le monde.

Du côté des alouettes, nous aurons la chance d’observer de nombreuses alouettes calandrelles, l’ammomane isabelline, deux alouettes bilophes, le tout sans oublier le cochevis huppé qui est omniprésent. Durant toute la matinée, nous serons survolés par des groupes de gangas tachetés que l’on repère en premier à leur cri typique. Finalement, nous bénéficierons d’une superbe observation d’un petit groupe posé. Sur le chemin du retour à la voiture, nous contactons encore un petit groupe de moineaux pâles, un hivernant irrégulier en Israël, mais nombreux certaines années.

Pour midi, un repas aux goûts et couleurs locales ! Nous nous arrêtons au restaurant de Neot Smadar, qui possède un charmant jardin couvert de végétation avec quelques tables pour y manger.

Notre repas de midi dans ce resto local constitue l’un de mes meilleurs souvenirs du voyage, avec des gorgebleues presque à nos pieds, un couple de souimangas de Palestine dans l’arbre au-dessus de nos têtes, un Bulbul d’Arabie volant du pain sur la table d’à côté et une tourterelle maillée s’invitant à la même table.

Noëlla

Notre petit groupe au restaurant de Neot Smadar
Notre petit groupe au restaurant de Neot Smadar © Noëlla Van Tomme

Toujours dans la région, nous visitons les plans d’eau de Neot Smadar. De superbes traquets oreillard orientaux s’observeront ici en compagnie de quelques moineaux de la mer morte. Finalement, à l’intérieur du Kibbutz du même nom, on nous a renseigné la présence de serins syriaques… Ni une, ni deux, nous remontons dans la voiture pour les 2 km qui nous en séparent. Sur place, c’est la satisfaction puisque 4 serins s’observeront magnifiquement, posés sur une clôture à seulement quelques mètres de nous. En parallèle, quelques hérons garde-boeufs et un impressionnant groupe de bruants proyers s’observent dans les prairies alentours.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons une nouvelle fois à North Beach où nous contactons nos premiers guêpiers d’Orient ainsi qu’un chevalier arlequin. Nous rentrons de bonne heure à l’hôtel et profitons du savoureux buffet quotidiennement proposé.

Mercredi 20 mars 2019

Durant une courte matinale au birding center, nous aurons l’occasion d’entendre de nombreux chanteurs : locustelle luscinoïde, bouscarle de cetti, rousserolle effarvatte et phragmite des joncs se donnent à coeur joie. Sur un petit plan d’eau, le martin-pêcheur pie fait le spectacle. Nous aurons en prime l’occasion d’observer brièvement le martin-chasseur de Smyrne perché sur un buisson ! Un blongios nain se pose discrètement dans les roseaux de l’île centrale, tandis que la marouette poussin se montre à découvert juste devant notre affût ! Finalement, nous observons encore deux phalaropes à bec étroit survolés par une sterne caspienne sur les étangs à l’entrée du parc.

Ensuite, nous prenons la direction de la mer morte, pour une excursion nocturne très attendue ! En route, nous nous arrêtons à Samar, où un couple d’agrobate podobé s’est installé. Nous sommes chanceux, car en quelques minutes, les deux oiseaux se montrent parfaitement.

Nous nous arrêtons ensuite à Ein Gedi, pour une promenade dans les environs de la mer morte. Là, nous observerons plusieurs familles de daman du cap avec leurs jeunes, ainsi que la corneille mantelée et le corbeau à queue courte. Trois vols de grues cendrées nous survolent ensuite bruyamment pour terminer la journée en beauté. Le jour se couchant, il est temps de rejoindre le point de rendez-vous pour retrouver notre guide local, Jonathan, et partir en expédition nocturne…

Le daman du cap et ses petits
Le daman du cap et ses petits © Noé Terorde

Après un rapide briefing, nous partons en compagnie de notre guide vers la frontière israélo-jordanienne où l’on trouve une immense zone fermée d’accès au public. C’est là que niche une petite population d’engoulevents de Nubie. Après une petite heure de recherche, nous finissons par observer magnifiquement un engoulevent posé sur la route. Effectivement, la technique de chasse de cette espèce consiste à attendre de gros insectes depuis un perchoir. Celui-ci avait donc choisi la route… Mission accomplie, donc ! Mais la soirée n’est pas terminée…

Quelques kilomètres plus au nord, nous entrons dans un large canyon où niche la rare chouette de Butler. Nous avançons à la lumière de la pleine lune, dans un cadre magnifique. Le canyon s’enfonce de plus en plus profondément et les parois rocheuses qui nous entourent sont de plus en plus hautes ! Après quelques temps d’attente et un suspense maintenu, la chouette fini enfin par répondre à la repasse de notre guide local ! En véritable professionnel, celui-ci la repère directement sur une paroi rocheuse, si bien que tout le monde pourra l’observer patiemment dans la longue-vue… Cette superbe observation, dans un cadre magnifique et sous une lune pleine, nous aura tous marqué ! C’est donc très satisfaite que notre petite compagnie reprend la longue route du retour vers Eilat.

Jeudi 21 mars 2019

Après la longue route de la veille et notre retour tardif, nous avons décidé de ne pas partir en matinale aujourd’hui. Une fois n’est pas coutume… C’est donc vers 9 heures que nous prenons la direction des montagnes pour profiter de la migration des rapaces. Deux rufipennes de tristram se laissent observer paisiblement, puis nous avons droit à quelques mouvements de rapaces ainsi qu’un groupe de 22 cigognes noires en migration. Quelques aigles des steppes et un busard des roseaux se mêlent aux buses des steppes, mais l’activité migratoire diminue rapidement. Nous décidons alors d’effectuer une balade dans un wadi des environs. Là, nous tombons nez-à-nez avec une famille de bouquetins de Nubie qui se nourrissent avec motivation des quelques malheureux buissons épineux poussant sur ce terrain aride et rocailleux.

Dans l’après-midi, nous avons effectué un break ornitho qui ne nous a pas déçu ! Nous avons troqué les jumelles et longues-vues contre des masques et tubas afin de partir à la découverte des récifs coralliens de la la mer Rouge. Les récifs bordant le golf d’Aqaba sont connus pour être particulièrement résistants aux problèmes qui dévastent les coraux ailleurs dans le monde, à savoir : le réchauffement climatique et l’acidification des mers et océans. Le premier plongeon est un peu difficile car nous ne sommes qu’en mars, et la mer est encore assez fraiche ! Mais une fois sous l’eau, nous constatons rapidement que ces coraux se portent effectivement très bien. Les poissons et autres animaux qui gravitent autour sont tout simplement exceptionnels ! Nous observons des oursins, une pieuvre, et des poissons de toutes tailles et de toutes les couleurs, dont des tons que nous ne sommes vraiment pas habitués à observer dans la nature (comme le bleu turquoise par exemple). Bref, un véritable régal pour les yeux.

Pour terminer la journée, nous récupérons notre matériel optique et nous arrêtons à Holland Park. Au programme : la recherche de passereaux en halte migratoire. Nous trouvons ici quelques gorgebleues à miroir, pouillots orientaux et véloces ainsi que plusieurs fauvettes, mais c’est le dernier oiseau de la journée qui nous laissera le meilleur souvenir ! Sur le chemin du retour, en marchant vers la voiture, nous levons un torcol fourmilier qui se repose à seulement quelques mètres de nous. Malgré la luminosité décroissante, nous réalisons une superbe observation !

Après le traditionnel buffet du soir, pour les plus motivés d’entre nous, nous partons en nocturne à Yotvata, dans l’espoir de trouver l’emblématique grand-duc ascalaphe. Observer ce rapace nocturne est assez incertain, mais nous décidons tout de même de tenter notre chance. Dans tous les cas des surprises sont toujours découvertes en se promenant de nuit. C’est de cette façon que nous croisons le lièvre du cap, le renard roux de la sous-espèce arabica ou encore le mignon petit hérisson du désert (Paraechinus aethiopicus). En prime, nous observons et entendons quelques oedicnèmes criards. Le grand-duc restera quant à lui invisible…

Lièvre du cap observé durant notre nocturne à Yotvata
Lièvre du cap observé durant notre nocturne à Yotvata © Noé Terorde

Vendredi 22 mars 2019

Durant la matinale du jour, nous nous arrêtons à South Beach, où nous pouvons observer le premier martin-pêcheur d’Europe du séjour en compagnie de quelques goélands à iris blanc et d’un goéland pontique. Une nouvelle fois, nous visitons North Beach et le canal qui y mène. Aujourd’hui nous y trouverons une guifette leucoptère précoce ainsi que quelques aigrettes garzettes, mais toujours pas de trace de l’emblématique aigrette de récifs…

L’un des but principaux du voyage étant l’observation des rapaces en migration, nous nous dirigeons à nouveau vers les montagnes, et ce matin le spectacle sera impressionnant ! Tout démarre par l’observation d’un couple de fauvettes de Rüppel ainsi que d’une pie-grièche masquée sur la route. Une fois arrivés au poste de comptage, les buses des steppes passent cette fois par millier ! Certes un peu haut, ce qui ne facilite pas les identifications, mais le spectacle n’en reste pas moins magnifique ! Parmi toutes ces buses, nous dénicherons tout de même un splendide aigle impérial, un aigle pomarin et un aigle botté à bonne distance. Un traquet à capuchon et deux ammomanes isabellines cherchent quant à eux de la nourriture autour du poste de suivi.

Nous passerons l’après-midi non loin de là. Dans un premier temps, nous profitons des heures chaudes de la journée pour visiter le Red Canyon. Un lieu très réputé pour ses vues incroyables, situé à seulement 30 minutes d’Eilat. Nous constatons que la légende dit vrai : la promenade dans ce canyon vaut vraiment le détour. Nous en aurons plein la vue ! Cependant, très peu d’oiseaux y seront observés. Ensuite, nous prenons la direction des plaines de Seifim où nous partons à la recherche de passereaux en halte. Nous y découvrons quelques fauvettes et traquets, dont un superbe mâle de traquet du désert qui clôturera notre journée.

Samedi 23 mars 2019

En cette dernière journée sur place, un programme à nouveau bien chargé nous attend. Nous partons aujourd’hui pour les plaines de Nizzana, où nous espérons trouver la fameuse outarde de McQueen. Sachant que les outardes ne sont actives que durant les premières heures de clarté, nous décidons de démarrer d’Eilat à 4h afin d’arriver sur place aux alentours de 7h du matin. Et à peine arrivés, nous sommes récompensés ! Tout va très vite ! Tout d’abord quelques courvites isabelles sont observés à proximité de l’affût depuis lequel nous scrutons, puis sans traîner, nous repérons une première outarde de McQueen en parade. Une observation exceptionnelle pour chacun d’entre nous, puisque c’était la première fois que chaque membre du groupe pouvait observer cette scène hallucinante. En effet, lors de sa parade, l’outarde replie sa tête en arrière et gonfle les plumes de son coup en effectuant une marche dansée très élégante ! Un peu plus loin, une deuxième outarde nous gratifie du même spectacle, et finalement une troisième !

Quelques minutes plus tard, c’est un groupe d’une vingtaine de gangas cata qui nous survole en criant. Tout le monde est satisfait de s’être levé tôt ; le spectacle en valait la peine.

Sur le chemin du retour, différentes haltes nous permettront encore d’observer le coucou geai, les bruants ortolans et cendrillards, le pipit à gorge rousse, la pie-grièche à tête rousse, la bécassine des marais, la perdrix choukar et le dromoïque vif-argent qui nous résistait jusqu’à présent, l’hirondelle des rochers, le vautour fauve, le percnoptère d’Egypte, la buse féroce, le chardonneret élégant et le verdier d’Europe

Buse féroce en migration, au-dessus du tombeau de Ben Gurion
Buse féroce en migration, au-dessus du tombeau de Ben Gurion © Noé Terorde

La route étant longue jusqu’à Eilat, c’est assez tard que nous rentrons pour le délicieux buffet de l’hôtel.

Dimanche 24 mars 2019

Après un ultime petit-déjeuner sur place, il est maintenant l’heure de rendre la voiture de location qui nous a fourni ses loyaux services durant notre semaine à Eilat. Peu après, la navette vient nous chercher à l’hôtel, et nous prenons la direction de l’aéroport de Ovda. Au retour, les contrôles de sécurités sont bien plus poussés, et nous comprenons maintenant pourquoi il faut être présents 3 heures avant le départ de notre vol. La suite s’est passé paisiblement, et c’est la tête remplie de souvenirs que nous posons les pieds sur la piste de Bruxelles-Charleroi.

Cette année, le désert était particulièrement vert et fleuri, ce qui offre une grande disponibilité de nourriture aux oiseaux migrateurs
Cette année, le désert était particulièrement vert et fleuri, ce qui offre une grande disponibilité de nourriture aux oiseaux migrateurs © Francine Vandenabbeele

Observations

Au total, nous avons observé 164 espèces d’oiseaux durant cette semaine en Israël. Nombre d’entre elles sont des spécialités du Moyen-Orient et ne s’observent que difficilement ailleurs.

En parallèle, nous avons aussi observé 6 espèces de mammifères dont toutes sont des spécialités locales (à l’exception du renard roux, mais dont la sous-espèce arabica diffère très nettement du « nôtre »).

Un autre fait marquant du séjour était la migration massive de belles dames, avec certains jours des milliers de papillons volant vers le nord. Le tout dans un désert vert et exceptionnellement fleuri.