Malgré son climat extrême, la péninsule arabique abrite une énorme diversité animale. En raison de l’influence de l’Afrique à l’ouest et de l’Asie à l’est, un écosystème unique s’est mis en place ici. Oman se prête à merveille à l’observation de la nature de par son accessibilité, la diversité des habitats et la proximité de la mer. Vivez avec nous un voyage ornithologique à Oman unique. Découvrez des espèces de rêve telles que l’aigle de Verreaux, le colombar waalia ou l’hypocolius gris. Nous tenterons également d’observer la chouette d’Oman, récemment découverte. Tout cela sous un soleil radieux, des paysages éblouissants et la mer d’Arabie aux couleurs émeraude.
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Nous démarrons ce voyage ornithologique à Oman à l’extrême sud du pays, à savoir autour de Salalah et dans la région du Dhofar. Cela peut sembler étrange, mais c’est la zone du pays avec le plus de précipitations. Cette région profite des moussons en provenance de l’océan Indien entre juin et septembre. La pluie assure non seulement une végétation riche, mais également la faune exceptionnelle qui va avec. Depuis notre quartier général magnifiquement situé (avec piscine et vue sur la mer d’Oman), nous explorons les vastes environs de Salalah. Nous visitons plusieurs parcs et de magnifiques khawrs, ces lagunes côtières typiques. Ici, les photographes s’en donneront à coeur joie et les amoureux de nature n’auront que l’embarras du choix.
Nous recherchons les spécialités de la péninsule arabique telles que le serin du Yémen, la perdrix à tête noire, le traquet d’Arabie et le grand verdier d’Arabie. Des espèces telles que le colombar waalia, le tchitrec d’Afrique (African Paradise Flycatcher) et l’aigle de Verreaux sont également possibles dans les environs.
Nous visitons également une décharge (si si !) à proximité (soumise à autorisation). C’est la Mecque des rapaces hivernants avec des centaines d’aigles des steppes, ainsi que quelques aigles criards et impériaux ! Nous avons aussi une chance de croiser la timide bondrée orientale ici. Une sortie pélagique en bateau est également au programme, durant laquelle nous visons le pétrel de Jouanin, le puffin persique et le fou masqué.
En quittant Salalah, nous entrons vraiment dans le désert. Nous traversons des paysages arides impressionnants et variés en nous dirigeant vers le nord. Nous visiterons plusieurs oasis, parcs et établissements agricoles. Les oasis vertes et luxuriantes, dans cet environnement aride, attirent de nombreux oiseaux et passereaux particuliers. À peu près tout est possible : de la petite fauvette de ménetrie à l’engoulevent du désert, en passant par le guêpier de Perse, ainsi que les espèces typiques du désert comme le courvite isabelle, le sirli du désert ou encore les gangas. Qui sait, peut-être trouverons-nous aussi la rare alouette de Dunn ?!
En route, nous faisons un détour par un endroit où l’hypocolius gris hiverne depuis plusieurs années maintenant, l’un des oiseaux emblématiques du désert et un véritable « must see » ! Heureusement, nous avons de bonnes chances à cet endroit fiable. Normalement, nous aurons aussi l’occasion d’observer des souimangas du Nil ou quelques traquets à queue noire.
Notre prochaine étape sera sans aucun doute l’un des moments forts de ce voyage : Barr Al Hikman. Cette péninsule sablonneuse de 30km sur 30 est entourée de zones inondables. Nous y passerons 2 jours complets. Jusqu’à un demi-million de limicoles et d’oiseaux aquatiques, comprenant 42 espèces, peuvent être observés ici ! Le drôme ardéole est sans aucun doute l’une des spécialités locales et l’un des moments forts du voyage.
Ici, nous avons également de bonnes chances de découvrir des espèces emblématiques telles que les gravelots mongols et de Leschenault, parmi les dizaines de miliers de grands gravelots ou de bécasseaux minute, variable, falcinelle ou cocorli, de nombreux chevaliers, des barges rousses, des pluviers argenté et fauve, etc. Avec un peu de chance le bécasseau de l’Anadyr peut également se laisser observer ici.
Tous ces limicoles hivernent sur la côte et se déplacent par conséquent en fonction des marées. Nous adaptons donc ici notre programme en fonction de l’heure des marées et de la position du soleil. Comptez sur l’organisation de notre guide Noé Terorde pour gérer cela parfaitement.
Durant notre traversée du désert depuis le sud vers le nord du pays, nous effectuons un dernier arrêt dans les montagnes d’Al Hadjar avant de gagner Mascate. Nous recherchons ici diverses espèces de montagne. Notre objectif principal est de trouver la chouette d’Oman, une espèce récemment découverte, peuplant les oueds montagneux reculés.
Nous terminons finalement ce voyage ornithologique à Oman dans sa capitale : Mascate. Il existe de nombreuses zones riches en oiseaux dans et autour de la ville. A quelques pas de notre confortable hôtel, nous recherchons les dernières spécialités locales manquant encore à notre liste. Nous visiton par exemple la célèbre zone humide d’Al Ansab. Ensuite, nous nous dirigerons vers l’île de Ras As Sawadi où vous pourrez observer de nombreux oiseaux d’eau. La diversité de sternes, goélands et limicoles ets impressionnante.
En plus des oiseaux, nous gardons toujours un œil sur les libellules et les papillons tels que Paragomphus sinaiticus ou le splendide petit monarque.
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Les vols internationaux ne sont pas inclus dans votre réservation, mais dès que nous avons un départ garanti, nous nous ferons un plaisir de regarder avec vous après les meilleures options. Si vous le souhaitez, nous réserverons votre billet au prix coûtant.
De nombreuses spécialités peuvent être vues dans et autour de Salalah : la chouette de Butler, le grand-verdier d’Arabie, l’aigle de Verreaux, le serin du Yémen, etc.
Nos guides connaissent les meilleurs emplacements pour chacun de ceux-ci et bien d’autres surprises, alors préparez-vous pour de nombreux moments inoubliables !
L’ordre de visite des différents sites d’observation variera en fonction des observations récentes et de la météo. Vous discuterez tous les soirs de cela avec votre guide. Nous visitons entre autre East et West Khawr, Ayn Sahnawt, Wadi Darbat, Jabal Hawkab, Tawi Atayr, Raysut, Al Mughsayl, Ayn Hamran, Ayn Razat et Khawr Rawri.
En ce jour, nous prévoyons une sortie en bateau au départ de Mirbat – observations pélagiques.
Nous découvrons la riche faune d’oiseaux marins au large des côtes, avec des espèces telles que le pétrel de Jouanin, le puffin persique et le fou masqué. Nous avons également de bonnes chances de voir des dauphins ou autres mammifères marins lors de cette sortie.
Sur la route du retour, nous explorons le très joli wadi Darbat.
Nous explorons durant une dernière journée la région de Salalah à la recherche d’espèces qui manqueraient encore à notre liste.
Nuitées en bord de mer dans un hôtel confortable avec piscine à Salalah.
De Salalah, nous prenons de bonne heure la route vers le nord. La végétation autour du village de Mudayy est actuellement le meilleur endroit à Oman pour l’hypocolius gris, une espèce de rêve pour tout participant. De plus, on trouve ici des espèces qui sont difficiles à voir ailleurs, comme la tourterelle rieuse ou le souimanga du Nil.
Ensuite, en fonction du temps disponible, nous pourrons soit visiter une décharge ou de nombreux rapaces (principalement aigles des steppes) viennent se nourrir ou rechercher après des spécialités des plaines comme le vanneau sociable ou l’alouette d’Arabie.
Nous passons la nuit dans la ville désertique de Thumrait.
Après avoir passé les jardins de l’hôtel au peigne fin, nous roulons ensuite vers le nord-est pour visiter certaines des fermes désertiques, Dawkah et Al Beed. Les champs irrigués circulaires avec quelques rangées de palmiers sont visuellement peu attrayants, mais un grand nombre d’oiseaux migrateurs peuvent être vus ici. En novembre, dans un endroit avec un point d’eau et de l’ombre dans le désert : tout est possible !
Nous entrons ensuite dans le véritable désert, où nous aurons une chance d’observer des espèces emblématiques du désert telles que le courvite isabelle, la moinelette à front blanc, l’ammomane élégante ou l’alouette de dunn.
En début de soirée, nous visitons également une oasis à quelques kilomètres d’Al Ghaftain. Nous recherchons principalement ici l’engoulevent du désert, mais encore une fois, de nombreuses surprises sont possibles.
Nous passons la nuit dans un confortable hôtel de l’oasis d’Al Ghaftain.
En matinée, nous parcourons l’oasis d’Al Ghaftain. Ici, la végétation et la présence d’eau peuvent être un aimant pour les oiseaux migrateurs. Le jardin luxuriant qui entoure notre hôtel est un point d’intérêt presque garanti pour les oiseaux migrateurs. Attendez-vous à de nombreuses fauvettes, des traquets, des pies-grièches et pratiquement n’importe quoi.
Nous prenons ensuite la route de Barr Al Hikman. Dans ces environnements désertiques, peu d’oiseaux sont observés, à l’exception du sirli du désert ou d’un corbeau brun. Mais cela peut changer du tout au tout lorsque nous trouvons de l’eau et de la végétation. Si nous avons le temps, nous nous arrêtons dans une petite oasis le long de la route ou les gangas viennent régulièrement boire.
Finalement, nous passons la nuit à Barr Al Hikman.
Aujourd’hui nous allons découvrir Barr Al Hikman. Nous visitons des zones humides le long des côtes ouest et est de la péninsule. Attendez-vous à un grand nombre d’échassiers de nombreuses espèces, y compris de nombreux pluviers de Mongolie et de Leschenault ainsi que plusieurs espèces de bécasseaux. Espérons que nous croiserons le bécasseau de l’Anadyr, un grand bécasseau du nord-est de la Sibérie qui a sa zone d’hivernage la plus occidentale ici. La région compte également de nombreux goélands et sternes, et il y a toujours une chance d’oiseaux migrateurs tels que des traquets, des pies-grièches et de nombreuses fauvettes.
Nous avons encore la possibilité d’effectuer une sortie autour de Bar al Hikman s’il reste des espèces particulières que nous souhaitons (re)voir.
Ensuite, nous poursuivons vers le nord et les montagnes d’Al Hadjar.
Nous passons la nuit à Niswa.
Nous explorons le versant sud des monts Al Hajar et recherchons la chouette d’Oman dans certains oueds, en plus d’espèces typiques telles que les traquet de Hume et de Perse, le pouillot modeste, le dromoïque vif-argent, la fauvette de Ménétries et le bruant striolé.
Dans un décor de hautes falaises impressionnantes, nous recherchons le vautour oricou, la perdrix de Hey, le pipit à long bec et avec un peu de chance le petit-duc de Bruce.
Nuit à Niswa.
Après une dernière sortie matinale dans les magnifiques montagnes Al Hajar, nous prenons la direction de notre dernière escale : Mascate.
Après nous être installés dans notre hôtel, nous découvrons les environs. De nombreuses possibilités s’offrent à nous autour de la capitale.
Nous passons une première nuit à Mascate.
De nombreux sites d’observation existent autour de Mascate, tels que la lagune d’Al Ansab ou le parc d’Al Qurm.
Al Ansab est une zone avec de nombreux étangs à la végétation luxuriante, qui attirent beaucoup d’oiseaux dans un climat désertique. Attendez-vous à beaucoup d’oiseaux d’eau ainsi que de nombreux passereaux.
Dans le parc municipal d’Al Qurm, nous observons des espèces telles que le bulbul à oreillons blancs, le vanneau indien et les premiers oiseaux de mer tels que le goéland de Hemprich. Si le timing le permet, nous visitons une décharge à proximité, qui attire un grand nombre de percnoptères d’Egypte ainsi que quelques aigles des steppes. Nous avons également une chance d’observer le vautour oricou, et les aigles criard et impérial.
Si le temps le permet, nous irons également observer les oiseaux à Ras al Sawadi. Cette péninsule est un endroit idéal pour observer les oiseaux avec de nombreux limicoles et sternes et aussi une chance d’apercevoir le sublime phaéton à bec rouge.
Durant ce temps, nous logeons dans un confortable hôtel de la capitale.
Nous prenons notre vol retour vers Bruxelles/Paris (ou autre).