La Camargue est une région très prisée des ornithologues. Chaque année, des milliers d’oiseaux migrateurs y hivernent, y effectuent leur halte migratoire ou s’y reproduisent. Chaque saison y est différente. Visiter la Camargue au printemps offre une excellente combinaison de migrations et d’oiseaux nicheurs. Cette saison est tout autant propice à l’observation des fleurs, des papillons, ou encore des libellules. Bref, on y trouve une faune et une flore exceptionnelles qui n’attendent que notre visite !
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Créé en 1970, le Parc Naturel Régional de Camargue s’étend sur plus de 800 kilomètres carrés. Cette vaste étendue protégée compte de nombreux étangs, marais et autres zones humides propices à l’accueil d’une faune exceptionnelle. Le parc est notamment réputé pour abriter la plus grande colonie de flamants roses d’Europe occidentale. En parallèle, on y trouve de nombreux oiseaux méditerranéens tels que la huppe fasciée, le guêpier d’Europe, le rollier d’Europe, le goéland railleur, la sterne hansel, etc. La liste est longue, et il serait impossible de citer toutes les espèces de hérons ou de laridés qui s’y reproduisent, tous les limicoles qui s’y arrêtent en migration ou tous les passereaux que l’on y trouve toute l’année…
De l’autre côté du bras occidental du Rhin se trouve un environnement totalement différent… La steppe de Crau est une immense étendue aride à la végétation unique : le coussoul. Aujourd’hui, cette steppe s’est réduite à un espace protégé et intact de 95 kilomètres carrés. Il s’agit du plus grand habitat de type steppique que l’on trouve en Europe occidentale.
Cet environnement et cette végétation uniques abritent dès lors des espèces tout à fait particulières. Nous partirons donc à la découverte de la plaine de Crau et y rechercherons des espèces emblématiques. Citons par exemple le ganga cata, l’outarde canepetière ou l’oedicnème criard. En parallèle, il est possible d’observer d’autres espèces animales tout à fait particulières telles que l’échiquier d’Occitanie, le lézard ocellé ou encore de nombreuses espèces de libellules.
La visite de cet environnement exceptionnel contribuera grandement au caractère dépaysant de notre voyage en Camargue.
Afin de changer de milieu et d’ajouter quelques espèces sympa à notre liste, une excursion d’une journée est prévue dans les Alpilles. Après les bords de mer et la steppe, nous aurons donc l’occasion de visiter un environnement plus montagneux (de faible altitude). Nous partirons à la recherche d’espèces typiques telles que l’hirondelle de rochers, le monticole bleu ou encore le monticole de roche. De nombreux rapaces fréquentent aussi la région, comme le circaète Jean-Le-Blanc et le rare aigle de Bonelli.
Au départ de Bruxelles (ou autre), nous embarquons dans le TGV à destination d’Aix-en-Provence. En à peine 5 heures, nous voilà arrivés aux portes de la Camargue de la manière la plus écologique qui soit. De là, nous réceptionnons notre minibus et prenons la direction de notre logement afin d’y déposer nos affaires.
Si nous avons l’occasion, nous réaliserons une balade en soirée dans les environs.
Durant deux jours, nous prospectons les environs d’Aigues-Mortes et de Saintes-Marie-de-la-Mer. De nombreux marais et étangs abritent une panoplie d’espèces aquatiques, dont d’immenses colonies de flamants roses.
Après avoir parcouru le côté occidental de la Camargue, nous prenons cette fois la direction de l’est et le sud-est. Nous nous arrêtons notamment autour de l’étang du Vaccarès et prospecterons les étangs et rizières alentours.Peut-être aurons nous la chance de croiser une talève sultane ! Nous suivrons la route de la mer, menant à la plage de Piemanson en effectuant divers arrêts. La baisse des 500 francs par exemple, abrite parfois des groupes de milliers de bécasseaux et autres limicoles.
Au programme du jour : changement de milieu ! Nous partons vers la plaine aride de Crau. Nous pique-niquerons sur place et nous visiterons les environs.
Afin de terminer notre voyage dans le sud de la France, nous effectuons une nouvelle excursion d’une journée vers le massif des Alpilles. Ici nous trouverons un environnement et des espèces plus montagneuses. Nous gardons un œil particulièrement attentif vers le ciel, où il n’est pas impossible de croiser le rare aigle de Bonelli !
Après avoir déposé notre minivan à Aix-en-Provence, nous prenons le TGV pour Bruxelles (ou autre). Retour prévu dans l’après-midi.